GO BAEK JI ~

featuring Sulli (f(x)).
crédit to tumblr.

Au départ, Baek Ji n'est pas quelqu'un de mauvais, elle ne veut de mal à personne mais trop naïve et préoccupée, elle a tendance à tomber dans la facilité. Il est très facile de l'embobiner et de la manipuler, et ayant trop peur pour sa propre vie, elle est capable de faire des crasses aux autres. En temps normal, elle n'a pas l'idée elle-même, mais aussi étonnant soit-il, on trouve toujours quelqu'un qui vous propose de tricher, de mentir. Et c'est la peur de l'échec qui la guide; hyper travailleuse, elle déteste perdre ou ne pas réussir quelques choses -même lorsque c'est la première fois qu'elle essaye-, se détestant à chaque faux pas qu'elle commet, Baek Ji n'est pas tendre avec elle-même. Paradoxalement, elle est toujours trop indulgente avec les autres, et leur laisse passer toutes leur erreurs, dans son esprit, le seul et unique problème, c'est elle-même. Passer cet aspect de sa personnalité, la jeune fille peut être quelqu'un de particulièrement sympathique, avec son sens de l'humour parfois assez incompréhensible mais étonnamment attachant. Bavarde mais timide, Baek Ji est bourré de paradoxe comme aussi têtue et sans attache. Hypersensible à l'alcool, elle peut se retrouver bourrée après seulement un verre de bière, et aura alors tendance à embrasser tout et n'importe qui, sûrement du à un de ses complexes maniatiques : cette volonté compulsive de faire des câlins à tout le monde, malgré les conventions coréennes sur ce sujet, on pourrait croire qu'elle a vécu son enfance aux US tant qu'elle va facilement vers les gens pour les prendre dans ses bras pour pas grand chose. Malgré certaines critiques, elle continue, poussée par cette envie de se sentir à l'abri du monde dans les bras du premier passant. Grande danseuse depuis sa plus petite jeunesse, Baek Ji aura toujours tendance à préferer s'entraîner toute la nuit plutôt que de sortir s'amuser dans un karaoké; puisque la danse, travail physique et de l'esprit, et en quelque sorte la seule chose qui la pousse à continuer.

Moi, si j'étais Reine, je ne ferais sûrement pas grand chose; à quoi cela sert si ce n'est que d'être connu par son pays comme étant cette personne que les gens admirent mais ne savent pas vraiment de quoi en penser. Et puis, de nos jours, à quoi cela sert ? Sérieusement ? Ce pays est une démocratie, si j'étais reine, je ne serais qu'une vieille peluche que l'on garde sentimentalement que l'on ose pas jeter à la poubelle. La démocratie n'est que souvenir de l'ancien temps, à quoi bon y accorder une si grande importance ? Je préfèrerais continuer ma vie comme je le souhaite, c'est pour cela que je suis WHO CARES.

Tout le monde sait pourquoi je travaille dans l'annexe du Palais, dans les bureaux qui ne sont que peu utilisé. Tout le monde le sait, et c'est aussi pourquoi tout le monde m'évite. Je ne suis pas l'honnête citoyenne qui a postulé pour travailler comme femme de ménage, au contraire, je n'ai jamais envisagé ce métier. On m'y a placer, pour faire bonne figure, pour vanter les mérites de la société coréenne qui ouvre ses portes à ses propres citoyens, ceux qui n'ont pas un casier vierge. On aurait pu me mettre à tellement d'autres endroits, plus loin, plus reclus, mais pourtant, on ne sait pourquoi, ils ont décidé de me mettre ici, en plein milieu de Séoul, de cet endroit que je connais que trop, pour me refaire penser chaque jour, chaque fois que je franchis cette porte mon histoire. Volonté sadique ou de remise en question, je ne sais pas pourquoi, mais ils m'ont mise ici. J'ai été particulièrement pauvre, je le suis encore un peu maintenant mais je ne le sens plus. J'ai été amoureuse, mais c'est mon cœur que je ne sens plus. J'ai honte de moi-même, honte de mes décisions passés, et honte de ne pas avoir le cran de mourir. La rédemption apporte le bonheur et la paix, mon cul. Je n'ai tuée personne mais j'ai brisée la vie d'autres, j'ai démarrée ma vie jusqu'à mes dix huit ans d'une bonne façon, et puis sans savoir vraiment pourquoi, je suis sortis des chemins battus. Depuis toute petite, je fais de la danse, j'adore cela, je vis pour ça, je cherche la grâce et je respire la légèreté. C'est la quête de la perfection qui m'a détruite, car lorsqu'on la cherche, il faut faire attention dans quelle direction on tourne la tête. J'ai perdue mes parents vers l'âge de 16 ans dans un accident de la route, stupide ou sans cœur, j'ai beaucoup pleuré puis j'ai continuée. Je me suis à doubler mes horaires d'entrainement pour devenir meilleure. Pourquoi ? Pour noyer mon chagrin dans le travail ? Non, simplement puisqu'on me l'a demander. On m'a dit " Tu ne progresses pas assez vite, travaille plus", alors j'ai travaillé plus. De toute ma vie, je n'ai jamais vraiment pris de décision par moi-même, on m'a toujours dit ce que je devais faire et je l'ai fais. Je ne choisis pas ce que je porte, ni ce que je mange, encore moins ce que je fais. J'attends, on me dit, je fais. Deux ans plus tard, je rencontre dans la rue un jeune homme particulièrement gentil. Il paraît que je suis fleur bleue, mais le fait étant que je suis tombé amoureuse de lui. Il venait me voir m'entraîner, il me tenait la main, il me laissait le prendre dans mes bras quand je le voulais. Il me disait souvent qu'il m'aimait, il m’emmenait au cinéma, il m'offrait des fleurs. Ma seule façon de lui rendre service était de l'accompagner à ces soirées et de voler. Je n'ai aucune tendance cleptomane, mais nous en avions besoin, il en avait besoin. Lorsque je ne décrochais pas un rôle, il suffisait que je lui dise, et il m'expliquait comment la blesser discrètement pour que je sois prise. Nous nous aimions, sincèrement. Ensemble, nous étions heureux, nous étions ensemble contre le monde entier, et cela nous réussissait. Un jour, nous avions visé trop haut, il me poussait à frapper une vieille personne, à la voler mais cela se finit au commissariat de police. Nous devions attendre dans une petite pièce froide et rapidement, je me mis à frissonner. Je ne sais plus si c'était de froid ou simplement d'excitation, nous, les meilleurs amis, les amoureux, on s'était fait avoir, mais cela ne durerait pas longtemps, bientôt, on serait de nouveau dehors. Voyant que je frissonnais, il m'avait donné sa veste et on m'avait appelé. A peine séparé, je me retrouvais dans une autre petite pièce, un énorme chien me sautant dessus. Les poches de sa veste était rempli de drogue diverses. Et bien sûr, c'était moi qu'on jugea. Et puis on m'ouvra les yeux, je m'étais fais manipulée, il ne m'aimait pas, il ne m'avait jamais aimé. Je pus ressortir deux jours après, après l'avoir dénoncé et quelques de nos amis. Je suis sauve, vue comme voleuse et dealeuse et j'ai détruis la vie des gens que j'aimais. Et ils m'ont rendu l'appareil, les dénoncer ainsi ne les ont pas tous envoyé en prison, le plus gentil du groupe est resté tout seul, tout seul à cause de moi et de mon égoïsme pour ne pas finir en prison. Il n'était pas si gentil que ça, maintenant je le sais. Quel beau moyen de vengeance que de me détruire littéralement les tympans de mon oreille droite ? N'est-ce pas douce vengeance de rendre une personne sourde de l'oreille droite pour que chaque jour de sa vie elle se souvienne de ce qu'elle a fait ? Et bien, au moins maintenant je ne risque pas de l'oublier.

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