Kim Dong Soo ~ ft. Kim Jae Wook | Walrus |

❝ Membre de la famille royale, Kim Dong Soo a connu une enfance et une adolescence que tout le monde aurait souhaité. Aimé par une mère protectrice qui n'a malheureusement pas su refuser un seul de ses caprices, Dong Soo est vite devenu un enfant pourri gâté. Toutefois pris d'une grande passion pour le violon dès l'âge de cinq ans - qui lui a entre autres permis de casser les oreilles de sa mère et ses domestiques à longueur de journée -, il s'est vite écarté des manigances et du désir de pouvoir de certains qui déchirent la famille royale depuis des générations, bénéficiant finalement d'un regard plus distancé que bien de ses membres. Fils unique, il n'a pas connu les joies d'une grande fratrie et cela explique en partie certains de ses faits et gestes. Les événements marquants de son enfance ? Pour tout vous dire, il en a connu peu. Il s'agirait plutôt d'une continuité : les éternelles rivalités des membres de la famille, le peu d'amour qui les lie. Lui-même d'ailleurs, si ce n'est avec sa mère, n'a noué de liens particuliers avec des cousins ou autres, ce qui fait de lui quelqu'un d'assez solitaire ; non pas par volonté, il aime la compagnie, mais plus par défaut. Pas évident lorsqu'on est un membre de la famille royale - avec une mère très regardante sur les fréquentations de son fils adoré – de se faire des amis. Dong Soo a ainsi connu pas mal de petites amies, des relations d'une vacuité assez impressionnante par lesquelles il tente vainement de combler le vide de son existence – qui lui apparaît de temps à autres. Il y a eu Ji Woong, qui a un peu compté pour lui. Elle était assez jolie, après tout. Puis il y a plusieurs filles que sa mère lui a présentées – sa mère qui rêve d'un mariage « d’intérêt » et qui remue ciel et terre pour éviter que son fils chéri ne rencontre une « fille du peuple », comme elle les appelle. Du reste, il a réussi à obtenir de sa mère de vivre seul au seuil de ses vingt-deux ans, une indépendance toute nouvelle pas si indépendante, puisqu'assortie de plusieurs domestiques qui exaucent tous ses vœux et s'occupent de toutes les tâches ingrates normalement liées à l'indépendance. Sa relation avec sa chère mère est plutôt houleuse - du moins de son côté - depuis son adolescence. Si elle l'aime beaucoup, Dong Soo a du mal à supporter sa façon de vouloir tout diriger dans sa vie: ses rencontres, sa vie sentimentale (qui resterait de toute façon inexistante sans ses nombreuses interventions), son repas du midi, son repas du soir, l'heure à laquelle il se couche et celle à laquelle il se lève. Il a espéré que son déménagement changerait tout cela, mais les cris dans la maison se sont transformés en appels téléphoniques constants - et si Dong Soo ne répond pas, rien de plus simple! Elle envoie un domestique. Hormis tout cela, Dong Soo se plaît à donner des concerts, il passe une grande partie de son temps (quand ce n'est pas à charmer les jolies demoiselles ~) à jouer dans un orchestre. Ce seul moment orgasmique où il peut dire qu'il vit. Un moment d'extase, un moment de plénitude, un moment de bonheur comme peu le connaissent. Il étudie la musique quand ça lui chante, son statut lui permettant plusieurs professeurs particuliers des plus reconnus. La succession d'histoire de fesses plutôt que d'amour qu'il a vécues demeurent inintéressantes.