Kim Dong Soo | I promise I'll be gentle~ <3

featuring Kim Jae Wook.
crédit to tumblr.

De la part de sa mère, vous entendrez que Dong Soo est « gentil, intelligent, attentionné, doué » et une multitude d'autres qualificatifs tous plus valorisants les uns que les autres. De quelques une de ses conquêtes qu'il est « de la famille royale! » (en soi, ça le décrit très bien). D'autres que c'est « un charmeur, mais jamais mal intentionné », et d'autres encore vous diront qu'il est « gentil mais un peu dans son monde, sa cage dorée ». Plus objectivement, Dong Soo est quelqu'un qui s'apparente, en grande partie, à un membre de la famille royale, ce qu'il est, même s'il n'est qu'un cousin par alliance. Il a une vision assez biaisée du monde et des choses qui peuvent lui donner un côté assez condescendant, mais il n'est au fond pas quelqu'un de mauvais ou insupportable. Il s'intéresse à ce et ceux qui l'entourent, il prend d'ailleurs soin d'eux autant que faire se peut. S'il a grandi dans un cocon, ça ne l'a pas empêché de se poser de nombreuses questions sur les relations et les manigances présentes dans la famille royale qui l'ont toujours laissé un peu perplexe et auxquelles il n'a jamais pris part. Il aime jouer de ses charmes, parce que oui, le jeune homme se fait un grand plaisir d'être bien accompagné, et même chouchouté, dorloté et caressé par de douces mains. C'est aussi quelqu'un d'assez paradoxal, du fait de l'éducation qu'il a reçue, du milieu dans lequel il a grandi, mais aussi de l'empathie et de la sensibilité qui le caractérisent. Le malheur des « petits pauvres » (que personne ne s'indigne de cette expression, je ne fais que le citer!) l'attriste, et il n'hésite pas à leur proposer maladroitement des sommes qui, pour lui, ne représentent pas grand chose mais, pour eux, paraissent astronomiques. En dehors de ça, il dépense sans compter pour des futilités, et trouve incompréhensible et inimaginable de « vivre dans des endroits insalubres! » (encore une fois, je cite, et me permets de traduire: les endroits en dessous de 200m² pour une seule et même personne constituent ce qui est « insalubre » pour notre cher Dong Soo). Il n'a donc qu'à moitié conscience du réel, mais plein de bons sentiments, il aimerait changer les choses, ce qu'il essaie de faire à sa façon. Loin d'être un révolutionnaire et de souhaiter changer sa vie qu'il apprécie telle qu'elle est, il voudrait que tout le monde profite du même style de vie que lui: richesses et biens matériels à volonté, faste, luxe... Somme toute, Dong Soo est un jeune homme plein de bons sentiments qui le poussent à se questionner sur la monarchie, sa famille et, de façon assez manichéenne, l'autre partie de la population qu'il met tous dans le même sac, celle des « pauvres ». Oh, et notons son grand attachement à l'art, qui constitue peut-être ce qui lui a permis de s'échapper un peu de ce milieu à part que forme la famille royale.

« Moi, si j'étais roi? Je sauverais tous les petits pauvres du malheur dans lequel ils sont contraints de vivre <3 ». De manière assez niaise, c'est ce que Dong Soo répondrait. Volonté de vivre dans une utopie où chacun bénéficierait de ce qu'il souhaite, sans jalousie ni rivalités, envieux et manipulateurs. Cela vient sans doute du fait que Dong Soo a une forte tendance à l'idéalisation, la rêverie. La monarchie telle qu'elle est, s'il se garde bien de le dire à sa famille (et oui, il n'est pas un imbécile heureux malgré tout!), ne lui convient pas. Tout ce à quoi il a assisté, impuissant, dans sa famille; les manigances, les complots, des intrigues presque romanesques, trop farfelues pour être vraies (et pourtant...) ont forgé un Dong Soo parfois peu fier de ce qu'il, ce qu'il représente. Le peu de soucis des membres de sa famille pour le peuple (même si le sien, sans être factice, est biaisé par sa vision du monde) ont fait de lui un « down with royalty » (de manière très nuancée toutefois).

Membre de la famille royale, Kim Dong Soo a connu une enfance et une adolescence que tout le monde aurait souhaité. Aimé par une mère protectrice qui n'a malheureusement pas su refuser un seul de ses caprices, Dong Soo est vite devenu un enfant pourri gâté. Toutefois pris d'une grande passion pour le violon dès l'âge de cinq ans - qui lui a entre autres permis de casser les oreilles de sa mère et ses domestiques à longueur de journée -, il s'est vite écarté des manigances et du désir de pouvoir de certains qui déchirent la famille royale depuis des générations, bénéficiant finalement d'un regard plus distancé que bien de ses membres. Fils unique, il n'a pas connu les joies d'une grande fratrie et cela explique en partie certains de ses faits et gestes. Les événements marquants de son enfance ? Pour tout vous dire, il en a connu peu. Il s'agirait plutôt d'une continuité : les éternelles rivalités des membres de la famille, le peu d'amour qui les lie. Lui-même d'ailleurs, si ce n'est avec sa mère, n'a noué de liens particuliers avec des cousins ou autres, ce qui fait de lui quelqu'un d'assez solitaire ; non pas par volonté, il aime la compagnie, mais plus par défaut. Pas évident lorsqu'on est un membre de la famille royale - avec une mère très regardante sur les fréquentations de son fils adoré – de se faire des amis. Dong Soo a ainsi connu pas mal de petites amies, des relations d'une vacuité assez impressionnante par lesquelles il tente vainement de combler le vide de son existence – qui lui apparaît de temps à autres. Il y a eu Ji Woong, qui a un peu compté pour lui. Elle était assez jolie, après tout. Puis il y a plusieurs filles que sa mère lui a présentées – sa mère qui rêve d'un mariage « d’intérêt » et qui remue ciel et terre pour éviter que son fils chéri ne rencontre une « fille du peuple », comme elle les appelle. Du reste, il a réussi à obtenir de sa mère de vivre seul au seuil de ses vingt-deux ans, une indépendance toute nouvelle pas si indépendante, puisqu'assortie de plusieurs domestiques qui exaucent tous ses vœux et s'occupent de toutes les tâches ingrates normalement liées à l'indépendance. Sa relation avec sa chère mère est plutôt houleuse - du moins de son côté - depuis son adolescence. Si elle l'aime beaucoup, Dong Soo a du mal à supporter sa façon de vouloir tout diriger dans sa vie: ses rencontres, sa vie sentimentale (qui resterait de toute façon inexistante sans ses nombreuses interventions), son repas du midi, son repas du soir, l'heure à laquelle il se couche et celle à laquelle il se lève. Il a espéré que son déménagement changerait tout cela, mais les cris dans la maison se sont transformés en appels téléphoniques constants - et si Dong Soo ne répond pas, rien de plus simple! Elle envoie un domestique. Hormis tout cela, Dong Soo se plaît à donner des concerts, il passe une grande partie de son temps (quand ce n'est pas à charmer les jolies demoiselles ~) à jouer dans un orchestre. Ce seul moment orgasmique où il peut dire qu'il vit. Un moment d'extase, un moment de plénitude, un moment de bonheur comme peu le connaissent. Il étudie la musique quand ça lui chante, son statut lui permettant plusieurs professeurs particuliers des plus reconnus. La succession d'histoire de fesses plutôt que d'amour qu'il a vécues demeurent inintéressantes.

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