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 NO MATTER WHAT I DO ★ kyoko.

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MessageSujet: NO MATTER WHAT I DO ★ kyoko.   NO MATTER WHAT I DO ★ kyoko. Icon_minitimeMer 27 Fév - 20:17

la musique que j'ai écoutée ♥
(en vrai, c'est une des chansons que IL a écouté et a mis sur fb. =="
mais j'aime trop et ça va avec le rp, mais j'ai pas écoutée que celle la.)


Une tête ronde. Des cheveux bruns ébouriffés. Des yeux noirs, profonds, sombres, grands, bridés. Une stature imposante. De larges épaules. Un torse bombé. Des mains gigantesques. De longues jambes. Un beau fessier. Des bras musclés. Oui c’est Hyun Soo. Oui, c’est moi. Toi ? Oui, moi. Dans le miroir, la silhouette se reflète et se met en mouvement. Je la regarde. Il s’agit de moi, de ma stature, de mes cheveux, mon regard froid, ma mâchoire serrée. Il sourit. Pardon. Je souris. Un sourire moqueur. Un rictus froid et narcissique. J’aime bien. J’adore ça même. Ce petit sourire. Ce regard qui veut tout dire. Je m’entraine à séduire avec un regard ? Quelle idiotie. Elles tombent toutes à mes pieds après tout. Il rit. Ah. Je ris.

« Je la prend. Emballez la moi. »

Je me tourne vers le vendeur et souris doucement. Il me rend mon sourire et je m’accoude au comptoir. Je ne suis pas venu ici par pur hasard. Depuis la nuit dernière cette idée me trotte dans la tête. Non, sans rire, elle est là et me lâche pas. Kyoko. Elle veut absolument cette robe depuis trois semaines. Elle me le rabâchera jusqu’à ce que je la lui offre. Pas le choix. Il faut obéir. Où est le portefeuille ? Ah. Poche droite de ma veste. Je le sors et paye les soixante-dix mille won annoncé par la bouche du vendeur et grimaçant. Tout ça pour une fille, n’es-ce pas ? Pas pour n’importe laquelle, évidemment. Kyoko n’est pas n’importe qui. Mon père est le garde du corps de son père. Donc, cela fait de moi… son propre garde du corps ? A vrai dire, je suis celui de toute sa famille. Pas de la famille royale toute entière (et heureusement) mais de la famille de monsieur Lee et de Kyoko. Cela ne m’empêche pas d’être son ami. Quand elle me considère comme tel, évidemment. Kyoko est une petite capricieuse. Du moins, je la vois ainsi. Petite fille gâtée pourrie. Petite princesse avec la cuillère en or dans la bouche. Alors que moi, mon frère et ma sœur, nous n’avions qu’une vulgaire cuillère en bois massif. Oui oui. En bois massif. Tout de même. Ma grand-mère adorait tailler ce genre d’objets. Elle disait que cela pouvait toujours servir. Elle n’avait pas tort sur ce point. Ce serait drôle si un jour je ramenais ce genre de choses au chevet de la demoiselle. Kyoko me frapperait jusqu’à ce que mort s’en suive, elle déteste être prise pour une idiote. Je sais très bien qu’elle n’en est point une. Elle a beau être une princesse, Kyoko a de la jugeote. Et puis, elle est mignonne. Mon frère m’a toujours dit qu’il aurait aimée l’avoir en petite amie. Seulement, on n’a pas le statut adéquat pour cela. Kyoko fait surement bien trop attention à ce genre de détails, et si ce n’est pas elle, c’est son père, ou sa famille toute entière. La réputation. Oh oui, elle est importante, la réputation. Qui sortirait avec un bâtard ou avec un pauvre dans cette famille ? Est-ce la raison pour laquelle je les déteste ? Peut-être bien. Ils me répugnent. Pour leur richesse et leurs idées morales dégoutantes. Nous sommes tous des humains, c’est la principale chose qu’il faut retenir. Ils ne voient dans l’image des pauvres que le manque d’argent et de pouvoir. Ah. Le pouvoir. Oui. J’avais oublié ce détail. Mon père adore le pouvoir aussi. C’est pour cela qu’il a ouvert une boite pour former les futurs gardes de la famille royale. Il gagne gros maintenant. Il gagne dix gardes par mois, et dix millions de won dans la poche. Mon père aime l’argent, plus que tout au monde. Il pourrait nous vendre contre ces dix millions de won qu’il n’hésiterait pas. Quel honte. Quel horreur. Mon père me répugne ? Un peu. Beaucoup. De temps en temps. Souvent. C’est drôle comme on ne se ressemble pas autant que je le pensais. Même ma sœur a hérité de plus de jugeote, de gentillesse, de sensibilité que lui. Peut-être tenons-nous de notre mère ? On ne sait plus vraiment comment elle était, qui elle était. Maman est morte en mettant au monde ma petite sœur Young Ah. J’aime ma sœur. Plus que tout au monde. Si finalement Kyoko ne veut pas de cette robe que j’ai entre les mains, je la lui donnerais, à ma sœur. Elle sera heureuse et la portera avec fierté. Young Ah est un peu comme ma faiblesse. C’est la seule personne sur qui je peux compter, peut-être à part Kyoko, car, mine de rien, depuis l’enfance, Kyoko et moi savons tout de l’autre. Je sais son plat préféré, ses bonbons préférés, où elle cache son journal intime, qui est son premier baiser, ce qu’elle veut faire plus tard, ce qu’elle pense des pauvres, des riches, des militaires, des pornos, des pervers. Je sais tout d’elle. Tout sur tout. Comme si je la lisais comme un livre ouvert. Et je peux vous assurer qu’elle n’en est pas un, cela m’a pris des années avant d’atteindre ce résultat.

« Merci. »

Le vendeur me sourit et j’attrape le sac dans lequel il a emballé la robe. La robe est rouge. Le rouge va parfaitement à Kyoko. Ca la rend femme. Fatale. Elle n’est plus une femme aux yeux du monde. Cela renforce ses formes. Son teint étant pale, les contrastes sont magnifiques quand elle porte un pull rouge avec une jupe noire bien serrée. Mais rares sont les fois où elle s’habille ainsi. Après tout, elle reste souvent chez elle. D’ailleurs… là… maintenant… elle est seule à la maison. Je souris. Plus, je ris. Elle risque de m’en vouloir de ne pas être à la maison, mais c’est pour elle. Toujours pour elle. Quand je suis tombé de vélo à dix ans, c’était sa faute. Quand je me suis fait frapper par une bande de populaire au lycée, c’était sa faute. Quand j’ai vidé mon compte pour acheter un collier hors de prix, c’était sa faute. Tellement de choses ont eu pour cause : Kyoko, que je ne les compte plus. J’en ris. A vingt et un ans, je n’ai plus rien à dire, plus rien pour râler contre elle, pour lui montrer à quel point elle me rend hystérique… insane… c’est le mot.

« Kyoko ? Je suis rentré. »

Je franchis le seuil du portail et entre dans le jardin. Pas de signes de la demoiselle. Silence de mort. J’entre dans la cuisine, dépose les clés et ma veste sur une chaise. J’enlève mes chaussures, enfile les chaussons qu’elle avait customisés pour moi, quand nous avions quinze ans. Ah. Oui. Kyoko est plus jeune que moi, cela n’empêche pas qu’elle tente de jouer aux grandes filles à mes côtés. Kyoko ne m’appelle pas Oppa. Elle n’en a pas l’occasion, ni la nécessité. Je suis son esclave. Elle est mon employé. On pourrait dire : « ça s’arrête là, il n’y a rien d’autre » mais ce serait mentir. Tellement mentir. On se ferait punir pour cela. Car voyons la vérité en face, depuis que nous avons sept ans, nous nous connaissons… Comment est-ce que rien n’aurait pu arriver par hasard ? Non. Rien. Pas encore, du moins. Je soupire. Je passe ma main dans mes cheveux. Je suis fatigué. Tellement crevé. Envie de dormir pendant dix ans. Et manger devant un bon match de football. J’entre dans le salon en trainant des pieds, le sac pour la demoiselle, à la main. Sa chevelure m’apparait alors. Longue chevelure noire. De jolies boucles d’oreilles ornent ses lobes et brillent à la lueur du jour. Elle est allongée de tout son long dans un des canapés, à scruter le plafond, avec la télévision en musique de fond. M’attendait-elle ? Je souris.

« Kyoko, mon amûûûr~ ! »

Je plaisante et me penche au-dessus d’elle, tout sourire.
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Lee Kyoko
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MessageSujet: Re: NO MATTER WHAT I DO ★ kyoko.   NO MATTER WHAT I DO ★ kyoko. Icon_minitimeMer 27 Fév - 22:22

Tu ne sais pas à quel moment exactement ta vie a cessé d'être facile. Tu ne sais pas exactement quand tout s'est écroulée, quand t'as voulu ne plus jamais aimer. C'était sans doute la faute des autres. T'étais la victime comme toujours ; tu n'y étais pour rien. Un beau jour tout est retombé sans que tu t'en aperçoives, tout a cessé d'être beau et doux, sucré et tendre. Tu te le répétais toute la sainte journée, espérant te convaincre, espérant oublier tous tes souvenirs remontant à elle. Parce que il ne s'agissait que d'elle, n'est ce pas ? Qui d'autre autrement? Il n'y a qu'elle qui eut l'audace de te quitter du jour au lendemain, il n'y a qu'elle qui s'est auto-proclamée destructrice de ton coeur. En quittant la ville, elle t'a arraché tes sentiments et le peu d'humanité qui te restait ; en partant elle t'a emmené sans que t'en demande rien, sans que t'en ai eu le choix. Tu la déteste; pire encore, tu renies jusqu'à son existence. Elle n'est plus que l'individu qui a contribué à ta venue sur Terre. Elle n'est plus que l'inconnue qui t'as fait le plus de mal au monde.
Alors t'as tout quitté, alors t'as tout lâché. Pourquoi continuer ? Quand on vous arrache le coeur, personne ne vous demande de vous comporter comme si vous en aviez un. Quand vous avez perdu toute envie d'exister, personne ne vous demande de sourire ou de faire semblant d'être heureuse. Tout le monde le fait à votre place ; tout le monde paraît parfait, atrocement sympathique. Les visages ne sont plus que des masques que l'on sort dès que vous posez le pied quelque part, que l'on retire dès que vous quittez la pièce. Les gestes sont forcés, la sincérité envolée. Il n'est plus question de vous inculquer une quelconque valeur ; vous rentrerez bourrée d'une fête avec dix inconnus aux bras que l'on vous féliciterez de vous amuser. Vous perdrez pied derrière des fous rires et des grimaces que personne n'en remarquerez rien ; regardez-là comme elle se remet bien, regardez là comme elle est courageuse ! Bien sûr, elle a perdu une des personnes qui comptait le plus pour rien, bien sûr elle en pleure chaque nuit ! Mais regardez comme elle est droite et belle, comme elle donne l'impression d'aller bien ! Peu importe la vérité après tout ; l'important c'est que le monde soit rassuré. L’important c'est que le scandale ait été étouffé. Brave Kyoko. Elle est froide, arrogante, cinglante et à fleur de peau mais au moins, elle est digne. Brisée mais bonne actrice.

Tout c'est passé il y a plus d'un mois et te voilà, toujours là, allongée sur l'un des canapés familiales. C'est à se demander pourquoi t'es pas partie à toute jambes maintenant que plus personne ne semble te retenir dans cet endroit maudit, maintenant que la seule personne qui habitait là était le dernier de tes problèmes. Regarde-toi, allongée de tout ton long, comme une poupée désarticulée, comme une enfant sans vie. Tu fais un peu peine à voir, t'es carrément flippante en fait. On ne sait pas si tes pupilles analysent consciencieusement le plafond ou si elles ne bougeront plus jamais. On ne sait pas si t'as vidé le placard de médicaments comme tu t'amusais souvent à le dire à tes femmes de chambre rien que pouvoir te délecter de leur expression choquée. "Va-t-elle vraiment le faire ? Tu crois qu'on devrait appeler son père ?" "Mais non, tu sais bien qu'elle a toujours été comme ça. Tu sais bien qu'elle est carrément malsaine." Ouais, c'est sans doute le mot Kyoko. Tu parais encore plus déséquilibrée dans cette position. Tu parais encore plus mal que tu ne l'étais il y a deux mois alors... alors que pour une fois, tout va bien. Tout va mieux. La sensation de vide qui s'étirait dans ta poitrine depuis la disparition de ta mère semble t'avoir laissé un minimum de répit, au moins pour quelques heures, au moins pour aujourd'hui. Chaque respiration ne semble pas être un supplice ; tu es apaisée sans que tu saches pourquoi tu l'es. Alors, ton cerveau recommence à fonctionner comme il le faisait ; alors, tu te rends compte que tu es toute seule dans ce salon désert. Que ce n'est pas normal. Tu fronces les sourcils, étonnée et d'un mouvement brusque, tu consultes l'écran de ton téléphone portable : qu'est-ce qu'il fout ? Pas un message, pas un appel. Il aurait pu crever que t'en saurais rien. Abruti, imbécile, crétin.

T'en laisses absolument rien paraître, comme d'habitude. Tu restes allongée, une moue agacée sur le visage sans que t'arrives vraiment à en connaître la raison. Enfin, si ; Hyun Soo devrait être présent. Là, à tes côtés. C'était pas normal qu'il soit absent de la sorte, que tu te retrouves toute seule avec toi même et l'ennui qui berce ton après midi. C'est pas comme si t'étais irritable ; c'est pas comme si t'étais invivable. Non, t'es carrément insupportable avec ce pauvre garçon, pas étonnant qu'il ait eu envie de s'enfuir en t'abandonnant là. A lui dicter, ordonner tes quatre volontés. A le trimbaler partout. A lui sauter dessus. A le forcer à faire n'importe quoi n'importe quand. A jamais le remercier. A exiger de lui qu'il te rende heureuse même quand il a envie de t'étrangler ; à le vouloir obstinément près de toi. Tu le considères comme ton meilleur ami et ta propriété. Ton tien. Comme si il était né pour te satisfaire. Pauvre fille, t'es pathétique. A t'être attaché à lui au point de t'inquiéter pour une absence d'une demi-heure, au point de pas vouloir te l'avouer. T'es incapable d'être franche avec toi-même et à comprendre que tu l'apprécies un peu trop pour qu'il soit un simple employé ; que tu tenais un peu trop à lui pour qu'il soit un simple ami d'enfance. Que vous vous connaissiez un peu trop bien, que vous aviez partagé un peu trop de chose. Comme le jour où t'avais refusé que quelqu'un d'autre que toi soigne ses plaies quand il s'est fait tabassé par ses brutes à l'école ; quand t'avais préparé le meilleur sandwich de ta vie et que tu lui avais fourré dans la bouche, prétextant avoir un palais trop précieux pour ces matières de prolétaire.

T'es prête à appeler la police quand tu l'entends rentrer, quand t'entends sa voix claironner dans la maison pour signaler son retour. Tu bouges pas d'un poil ; tu préférerais mourir que de lui faire comprendre que tu t'étais un tant soi peu inquiétée pour lui. Tes yeux se perdent dans la contemplation du plafond ; enfin, c'est ce que t'essayes de lui faire croire. Tes yeux viennent se planter, agacés dans les siens lorsqu'il vient te sourire te saluer à sa manière. Toi, tu peux pas t'empêcher de lâcher une réplique acide.

« Yah, babo. T'étais où ? C'est pas l'heure d'aller attirer des jeunes filles innocentes dans ton lit de dépravé. »

C'est même plus la peine d'essayer de cacher ta mauvaise humeur ; comme quoi il t'en faut vraiment peu pour t'agacer. C'est pas comme s'il avait été absent toute la journée, c'est pas comme s'il avait promis de rester à la maison. Tu tentes de te calmer un tant sois peu mais tu sais que c'est perdu d'avance.

« Je voulais sortir. »

Pauvre menteuse.
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MessageSujet: Re: NO MATTER WHAT I DO ★ kyoko.   NO MATTER WHAT I DO ★ kyoko. Icon_minitimeJeu 28 Fév - 17:06

Oh pitié, elle va pas me faire une scène pour ça ? Je fronce les sourcils. Mon sourire disparait quand elle commence à rétorquer mesquinement à mon apparition soudaine. Agacé, je souffle, je soupire bruyamment et lâche le paquet que je tenais toujours dans ma main droite. Je le laisse à ses pieds et l’attrape par l’épaule pour la faire s’assoir normalement, face à moi. Ma mâchoire se serre. Mes prunelles cherchent les siennes. Ce jour-ci, je ne suis pas d’humeur non plus à plaisanter. Elle voulait sortir ? Pourquoi ne pas m’avoir contacter dans ce cas ? Un grincement de dents, sourd, venant de ma bouche et je détourne le regard. Ce n’est décemment pas la première fois qu’elle agit de la sorte. Elle me fait tourner la tête. Elle me rend dingue. Comme quoi, être devenu son « garde du corps » attitré, n’était pas non plus une si bonne idée que cela. Moi, qui était soit-disant son ami, autrefois, pendant notre tendre et lointain enfance, il n’y avait comme plus aucune trace de nos fous rires et nos bêtises communes dans son esprit. Kyoko avait grandi. Moi aussi, d’ailleurs. Mais en grandissant, j’avais forgé davantage mon caractère pour devenir un homme. Quelqu’un d’humble, d’autoritaire, et pourtant si docile avec elle… Bien trop docile. Kyoko avait changé du tout au tout, tandis que je restais le même. Etait-ce cela le destin ? Celui qui faisait à présent que nous n’étions plus semblables mais juste des étrangers l’un pour l’autre ? Cela ne me déplaisait pas autant que cela, vu l’attitude qu’elle avait envers moi, hier, demain et aujourd’hui. Je lève les yeux au ciel et m’agenouille au sol, lui tournant le dos, je colle mon dos contre le bas du canapé et regarde la télévision allumée sur l’une des chaines où les dramas dramatiques et trop romantiques à mon goût passent le plus souvent. Kyoko deviendrait-elle sensible au point de ne pas se lasser de cette télévision ? Je ris. Kyoko n’aime pas le romantisme, du moins, je le crois. De ce que je sais d’elle, elle est l’une des rares personnes à être dégouter de ce genre de… choses. Je ne dis pas que j’en apprécie l’idée, mais cela ne me répugne pas autant quand je me retrouve devant un écran (par force, c’est nécessaire de le dire) à regarder deux couples s’embrasser à pleine bouche, parce qu’ils se sont enfin retrouvés après des tonnes de malheurs traversés. Cela me fait rire. Cela me rend hilare à chaque fois. Kyoko n’aime pas quand je ris. Je passe pour un con. En même temps, c’est pas comme si je n’en étais pas un pour de vrai. J’en suis un ? Bonne question. Je tourne mon regard vers elle. Elle est froide. Encore et toujours. Cela ne me fait plus aucun effet d’ailleurs.

« Jamais contente. »

Je pousse un soupir, un soufflement, et je me lève d’un bond pour aller rejoindre la fenêtre et voir, si, par hasard, quelqu’un viendrait combler le manque d’humour et de jovialité dans cette pièce. Rien. Pas même un oiseau ni une femme de ménage sur qui on pouvait se moquer. Il y avait juste moi, le con qui l’avait oublié, et elle, l’idiote qui ne prenait pas la peine de dire ce qu’elle voulait pour de vrai. Elle voulait sortir. Bien. Autant le dire directement au lieu de venir chouiner parce que le garde du corps chéri qu’elle a dans les pattes n’a pas fait son devoir. Je n’ai pas fait mon devoir. Mon dieu. Je vais me faire virer ? Kyoko n’oserait pas. Elle aime trop ma présence et se joue trop de mes humeurs pour cela. Je m’approche d’elle. Je tente une approche. Ma main vient caresser sa joue, doucement, frôler chaque pores de sa fossette rose et je souris. Je déplace quelques mèches de cheveux qui se trouvent sur mon chemin et je me baisse à sa hauteur. Elle pourrait me cracher au visage, la connaissant… Un soupir et j’attrape le paquet à mes pieds. Je le lui tends.

« Au lieu de chouiner, regarde ça. »

Je vous jure que si elle n’est pas heureuse je me jette par la fenêtre. Pour le peu d’argent qui me restait sur mon compte ce serait réellement affreux si mademoiselle Lee n’était pas satisfaite de l’achat de son garde du corps (préféré, ou non). Je l’espérais, au fond, qu’elle sourit. Mais quand elle entre-ouvrit le paquet pour voir ce qu’il contenait, aucune expression ne se dessinait sur son visage. J’attendais le pire. J’attendais les cris et les hurlements de la demoiselle mais rien ne venait. Cela me faisait particulièrement enragé. A croire qu’un geste aussi gentil de ma part ne la réjouisse pas. A croire qu’elle avait vraiment oublié nos purs moments d’amitié d’autrefois.

« Si madame en veut pas, j’le donne à Young Ah, hein. C’pas ça qui gêne. »

Petit rictus en coin, j’aime chercher la petite bête quand elle est là. J’aime l’embêter au plus au point, la faire bouillir de rage jusqu’à ce qu’elle explose. Au fond, je suis celui qui domine. Enfin, ce n’est pas ce que je veux, c’est juste ainsi. Elle ne peut pas se lier contre moi, sinon elle risque de flancher. Trop peu de proximité entre nos visages ou nos corps. Un murmure à l’oreille. Une main sur sa taille. Je fais tout pour la faire flancher, à chaque fois. Cela m’amuse. Mais pas elle, ôh si vous saviez… pas elle.

« Mon dieu, quel réjouissance de ta part, mon ange~ ! »

Ironique, bien sur.
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