jin hye ♡ what else ?

featuring lee chae rin.
crédit to bad wolf.

Militante, arriviste, Jin Hye ne vit pas dans la même société que le commun des mortels, sa vie n'est pas rythmé par métro-boulot-dodo, malgré son air ennuyé, la jeune fille vit à cent allure. Fille d'écolo mélomane, son enfance se partageait globalement par des manifestations anti-nucléaire et l'apprentissage de la musique dans sa globalité. Face trop tôt dans son enfance à l'horreur humaine et ses dérivées, la personnalité de Jin Hye s'est trouvé mature bien trop vite. Depuis, plus rien ne la choque, peu de chose la fond sourire et son air blasé donne l'impression aux gens qu'elle cotoît de n'être que tout petit face à elle. A 18 ans, Jin Hye décida d'abandonner la lutte pour l'écologie, maîtresse de ses choix, elle trouvait cette lutte bien trop prenante mais jeta son dévolu d'activiste dans l'aide aux Nord Coréens. Afin de leur assurer la nationalité Sud Coréenne, elle se marri avec cinq jeune Nord Coréens en l'espace de quelques années. Ses mariages à répétition l'ont peut-être empêcher d'avoir multiples copains mais cela lui importe peu, certes elle croit en l'amour mais pense bêtement qu'elle lui tombera dessus, sans qu'elle n'ait besoin de chercher. Dernier détails, Jin Hye a une affreuse tendance qui la poursuit partout, ou plutôt deux combinées en une seule : le lunatisme. Comme dit plus haute, son enfance l'a fait murir bien trop rapidement et pour se protéger, s'était en quelque sorte créer une deuxième personnalité mais grâce à l'aide de beaucoup de psy, passa de sa double personnalité à la cyclothymie puis au lunatisme. Tant de progrès, n'est-ce pas ? Pourtant, lors de moment particulièrement difficile, ses troubles de la personnalité refont surface, malgré les pilules que les médecins ont jugés bon de lui prescrire afin de la calmer.

Moi ? Si j'étais reine, j'agirais, je ne serais pas une vulgaire poupée que l'on transporte sous le bras, qui sourient bêtement et qui font croire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Ce ramassis de merde que nous serve quotidiennement les canards sur la belle royauté, sur l'estime de notre histoire, je n'y crois pas un seul instant. Je préfère rester loin de toute cette monarchie, lieu sacré où le vrai amour n'existe sûrement pas, tout est froid, s'en est effrayant. Moi, si j'étais reine, je donnerais un bon coup de pieds dans ce tas d'ordure, et je leur ferais découvrir la chaleur, la vraie, celle que l'on éprouve lorsqu'on est entouré des gens qu'on aime. Mais je n'ai riens contre eux, c'est pour ça que je suis WHO CARES.

Ma vie n'est qu'une partition qui n'a pas été finie, inachevée, elle suit la pensée de son auteur qui dans un grain de folie qui ne lui semble pas être commun, ne trace pas une ligne droite mais des courbes qui ne se ressemblent entre elles; il n'est pas poète, plutôt aventureux et cherche chez les autres ce que lui même ne peut pas ressentir. C'est dans ma musique qu'il réunit les contraires, lance le sentiment de justice mais ne peut qu'avec ces notes laisser prôner l'injustice. Il ne joue pas avec la mort, bien trop soucieux de la sienne mais dans un élan de compassion, décide de me montrer la vie, la vraie, celle pure que des millions de gens vivent; il montre ainsi la pauvreté, la détresse, l'injustice et ses démons. Trop tôt dans son prélude musicale il m'a fait admirer l'horreur humaine à grand coup de tambour et m'arracher mon sourire naïf enfantin. Ce n'est que trop tard qu'il se rendit compte qu'a force de vouloir faire le plus grand morceau du monde, il avait perdu en chemin mon âme, piétinée sous les grand orgues. Son papier à musique est de bonne qualité mais son encre révèle la modestie qui lui est propre, ce n'est pas l'histoire d'une famille riche qu'il raconte là, mais plutôt celle d'une classe moyenne, choisissant par fierté un papier trop cher mais voyant sa bourse diminuée, achète de l'encre de mauvaise qualité. Ce musicien ne connaît qu'un seul style, qu'une seule harmonie, il cherche du Mozart et ainsi prit la décision ne se consacrer que sur une seule partition, la mienne, et ne me donna pas d'accompagnement, aucun cœur chaud qui faisant vibrer les murs du conservatoire ne me ferait pas gouter à la solitude d'être enfant unique. Et pourtant, son choix semble être plutôt judicieux, la solitude harmonique qui me guida dans mon enfance réussit plutôt bien; le monde se courbe quand je passe, chantonne cette chanson, et à l'époque, croit que cette mélodie sera extraordinaire et qu'elle fera si ce n'est mieux, aussi bien que celle de ses ancêtres. Mais cette solitude crée pour son apogée détruit son poème, on ne me contrôle plus; mi folle, je possède plusieurs personnalités, transformant en quelques secondes une gentille ballade en hard rock.