jihye ๑ she’s not perfect, and she never will be. •

featuring moon chae won
crédit to lu.

« Tu es comme un chat sauvage qui n'en fait qu'à sa tête tu es fière et libre mais... Tu portais une blessure incurable. Moi qui suis si candide, j'admirais aussi cet aspect de ta personnalité sans savoir combien tu souffrais.
»

— Nana.

Le temps passe, les gens changent et cela n'a jamais été aussi vrai que pour la "petite" princesse Lee, Ji Hye. Dès le début de son adolescence, elle fait sa crise qui se révélera bien plus qu'une simple crise d'adolescence; Ji Hye est juste une rebelle, une sauvage, elle n'aime pas qu'on lui dicte sa conduite, elle se la joue fière, après tout avec le caractère qu'elle a, elle ne peut être que fière. Elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense, prendre le parti qu'elle souhaite. Si ses paroles blessent sur le coup, elle ne s'en rendra même pas compte mais après si, et elle le regrettera sans trop savoir comment se faire pardonner. Sensible cette jeune femme, les sentiments qu'elle possède, elle les montrera toujours, c'est pas cool de rester trop froid.

« Personne ne peut pendant très longtemps se montrer un visage à lui-même et en présenter un autre au reste du monde sans finir par s'y perdre et se demander lequel des deux est vrai...
»

— nathaniel hawthorne.

Néanmoins, il reste des gens qui n'ose pas dire. Dans le cas de Ji Hye, elle ne sait pas se retenir, même si désormais, petit à petit, elle se contient, elle n'a pas le choix. Elle a vingt-six ans, normalement, on est affirmé à vingt-six ans, on sait ce que l'on est, ce que l'on représente mais pas la Lee. Devant tous, ceux qui ne la connaisse pas plutôt, elle montre qu'elle a "grandit", qu'elle a changé et est devenue une "vraie" femme. Ou plutôt une soumise, celles qui ferment leur bouche, ne garde qu'un petit sourire de fausse timide. En réalité, elle se perds, ne sait pas à quoi se raccrocher; elle veut redevenir comme avant, se montrer, ses idées surtout mais elle ne sait pas ou surtout... elle ne peut pas, si un jour l'incident revenait à remonter.. Rien qu'à y penser, elle sent les larmes se former. Mais non, il faut rester forte, faire des sourires à tout le monde, garder le secret, ne plus y penser; peut-être qu'à force, elle oubliera ? Oh, bien sûre que non, c'est impossible. Finit la garçon manqué, la joyeuse, l'exubérante Ji Hye qui, malgré tout, ne demande qu'à réapparaître.

Elle rirait en entendant ça. Vraiment, à quoi ça sert de répondre ? Elle n'y sera jamais, Reine. C'est une simple fille... Tss, ça l'a dégoûte mais bref. Si elle était donc Reine, elle ferait tout pour le peuple et même qu'elle abolirait certainement la monarchie, pour que justement le peuple est un choix; après, c'est compliqué car même en souhaitant cela, elle pourrait pas, mis à part ça, siiii, elle a pleins d'idées qui déborde dans sa tête mais.. tout est compliqué à dire. Néanmoins, il faut juste retenir un truc, si c'était elle la Reine, elle ferait taire tout les blabla de Roi/Reine. Ji Hye donnerait le choix aux innocents, le choix au peuple.
DOWN WITH ROYALTY ; opposants à la monarchie
Malgré son statut de princesse, elle n'y tient pas plus que cela; devant tous, par contre, elle affiche un sourire et feinte une sans opinion.

« On devrait vivre la vie à l'envers. Tu commences par mourir, ça élimine ce traumatisme qui nous suit toute la vie. Après, tu te réveilles dans une maison de retraite, en allant mieux de jour en jour. Alors, on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite. Ensuite, pour ton premier jour de travail, on te fait cadeau d'une montre en or et tu as un beau salaire. Tu travailles quarante ans jusqu'à être suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active. Tu vas de fête en fête, tu bois, tu vis pleins d'histoires d'amour ! Tu n'as pas de problèmes graves. Tu te prépares à faire des études universitaires. Puis c'est le collège, tu t'éclates avec tes potes, sans aucune obligation, jusqu'à devenir bébé. Les neufs derniers mois tu les passes flottant tranquille, avec chauffage central, room service, etc... Et au final, tu quittes ce monde dans un orgasme !
»

— inconnu.

C'est peut-être ce que Ji Hye aurait aimé. Revenir de la mort, pour vivre vieille, vivre à l'envers. Ainsi, elle n'aurait pu eut a supporter ses erreurs. Son erreur. Pourtant au départ, rien ne la préparait à ça. Rien. Née un douze avril à Séoul, Ji Hye était la "petite" princesse de la famille Lee. Grande famille, plutôt avec Ji Hyuk, Ji Hoo, Ji Woo et Ji Hwan. En plus, elle était la seule fille, dans une famille dites banale, ça aurait pu être le bonheur, dans sa famille, sérieusement, c'était l'horreur. Depuis enfant, elle était mise de côté, évidemment 'fin elle était qu'une fille après tout, pauvre gamine, elle pouvait rien comprendre, fallait mieux parler couture et cuisine, ça serait plus rentrer dans son cerveau. Elle voit comme ça la pensée de son père, car il a toujours refusé - et refuse toujours - d'entendre ses idées, ses protestations, c'était une petite fille futée devenue une femme intelligente sans que personne ne veuille l'écouter. M'enfin toujours depuis petite, elle sait ouvrir sa bouche et peu de gens lui marchait sur les pieds - personne en fait, sans compter son père, elle ne savait pas tenir en place. Ji Hye était et est une femme qui pense toujours au maximum, jamais dans la moyenne; elle optimise toujours ses réflexions.

« Si tu veux mon avis il n'est jamais trop tard pour être ce que tu as envie d'être. Il n'y a pas de limite de temps, c'est quand tu veux. J'espère que tu verras des choses qui te secoueront. Que tu ressentiras des choses que tu n'as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent. J'espère que tu seras fière de ta vie.
»

— inconnu (nounou à Ji Hye).

Les mains sous le menton, elle fixait sa "nounou", ou plutôt une agent d'entretien. Les cheveux en bataille, elle faisait la moue sans trop comprendre en fait. Des personnes ayant un point de vue différent ? Au lycée, elle était, en effet, vu comme une personne différente de sa famille mais malgré tout, elle gardait des relations avec des "bonnes" personnes selon papa. Mais cette phrase fit briller dans ses yeux, une lueur malicieuse et dès le lendemain, elle fréquenta d'autres personnes. Des personnes sympathiques pour tous, oui tous sauf pour ceux étant avec le pouvoir de la monarchie. Associations, clubs, révoltes, manifestations; jolie petite princesse rebelle, elle n'avait que faire des avis des autres, de la presse même celle de son père, au final, elle allait montrer qu'elle était bien plus qu'une potiche, bien plus qu'une fille sans cervelle, ne jamais juger quelqu'un trop vite.
Mais, ce que lui avait dit l'autre femme lui réapparut bien vite en tête lors de sa rencontre avec Geum Seok.

« Bizarrement, à ce moment, j'étais sur le point de pleurer, je ne saurais pas bien dire pourquoi. La main que tu m'as tendu était extraordinairement chaleureuse et cette chaleur m'est allée droit au cœur...
»

— inconnu (ji hye).

▬ WOW !! Mais lâchez moi. J'vous JURE le coup de boule, il va partir lààààààà !!

L'homme qui lui tenait le bras pouffa avant de la pousser en dehors du poste de police. C'était après une manifestation, et elle s'était faite prendre, c'était un jeune alors il savait vraiment pas qu'elle était la princesse; elle était vexée, pourquoi ils ne l'arrêtaient pas comme tout le monde ?? Le plus ancien eut un léger rire avant de lancer :

▬ Aller princesse, calmez-vous, et partez, c'est pas votre truc ça.

Et vlan, il ferma la porte. Et elle se releva directement, lâchant un cri rageur. Soudain, elle se retourna vivement en entendent des pas, toujours les sourcils froncés.

▬ Impressionnant.

Geum Seok. Elle le connaissait rapidement, de vue surtout. Mais elle n'avait pas fait attention à lui, même si beaucoup parlait de son idéalisme, et c'est ce jour que Ji Hye commença réellement à s'intéresser à lui. Parfois, il était "flippant" dans le sens où il pouvait se montrer bien plus passionné qu'elle.
Vous savez, Ji Hye n'était jamais tombée amoureuse, c'était une perte de temps, pourtant avec Geum Seok, même si il y eut un accrochage avant, c'était souvent comme ça entre eux, il était devenu l'une des personnes les plus importantes pour elle.

« La culpabilité c'est un poison qui vous ronge de l'intérieure. Un poison pour lequel il n'existe aucun antidote…
»

— inconnu (ji hye).

Des larmes salés noyaient ses joues. Elle se mordit la lèvre inférieure, elle venait de s'enfermer, sans que personne ne sache pourquoi, surtout que la personne qui était au plus mal, ce n'était pas elle mais plutôt son frère et sa femme. Cette dernière venait de perdre son enfant lors d'un attentat organisé par... Geum Seok. L'amour semblait parfois amer, mais jamais elle n'aurait pensé à ce point; doucement, la culpabilité envahit ses veines, c'est ainsi qu'elle se rangea. Bonjour aux belles coiffures qu'elle n'avait jamais accepté, aux tailleurs hors de prix.
Envie de vomir.
C'était tout ce qu'elle avait ressentit à ce moment précis, avec la sensation d'être une pauvre idiote; c'était ça que son père voulait lui faire comprendre ? Que des les femmes se laissaient prendre ton facilement par l'amour ?
Certainement.
C'était sa faute, et elle ne pourrait rien faire pour changer le cours des choses. Rien.

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