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 ANNEXE A ♦ le contexte officiel

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AuteurMessage
The King
& vous devez m’obéir.

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The King


Pseudo : luu&abby.
Célébrité : the king.
Date d'inscription : 28/04/2012
Messages : 230

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MessageSujet: ANNEXE A ♦ le contexte officiel   ANNEXE A ♦ le contexte officiel Icon_minitimeLun 30 Avr - 13:42

Chronologie récapitulative (certaines des évènements mentionnés sont entièrement fictifs)
1910 : annexion de la Corée par le Japon qui exploite économiquement le pays, ne laissant que très peu de libertés aux habitants
1919* : le dernier empereur de Corée, Sunjong, forcé d’abdiquer en 1910 et vivant jusqu’alors en résidence surveille, s’exile avec le reste de sa famille en Russie.
1945 : fin de la Seconde Guerre mondiale qui met fin à l’hégémonie du Japon sur l’ensemble du Pacifique ; la famille royale regagne la Corée libérée. Le descendant de Sunjong monte sur le trône*. La nouvelle Constitution lui accorde un pouvoir symbolique de représentation, tandis que les responsabilités politiques seront assumées par le Premier ministre et le parlement.
1953 : après une guerre de presque trois ans, la Corée du Nord et la Corée du Sud se séparent. Alors que dans les années 1970, Séoul se démocratise et s’ouvre peu à peu au monde, le régime de Pyongyang se referme sur lui-même et sur son organisation autocratique. Aujourd'hui encore, les tensions entre les deux parties de la péninsule sont fortes ; il existe très peu de communications entre elles.
1989* : alors que le mur de Berlin s’effondre, bientôt suivi de l’ensemble du bloc communiste, le roi qui règne encore aujourd’hui accède au pouvoir.
Le contexte du forum


Séoul, 2012. Depuis plus d’une soixantaine d’années déjà, la Corée du sud est une monarchie constitutionnelle. En effet, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont œuvré pour favoriser le retour dans la péninsule de la famille royale. Moins d’un demi-siècle auparavant, les forces d’occupation japonaises avaient poussé celle-ci à l’exil. La voilà qui retrouvait enfin sa patrie et ses racines. Mais cette réinstauration devait être plus symbolique que politique : elle visait à rassembler derrière une seule et même dynastie, alors même que les tensions entre le Nord et le Sud du pays croissaient de jour en jour. Malgré tout, en 1953, Pyongyang fit sécession. Le retour de la monarchie était censé promouvoir l’unité du pays ; il n’en empêcha pas la division. Aujourd’hui, il fait même l’objet de nouvelles dissensions

Il y a d’abord l’éternelle remise en question de la légitimité de la famille royale qui n’a plus aucun rôle, si ce n’est un de représentation. Certains se demandent : « A quoi bon garder une vieille tête couronnée quand on a déjà un premier ministre et un parlement pour prendre toutes les décisions ? ». D’autres s’insurgent : « Quoi ?! D’honnêtes et braves gens triment chaque jour pour payer leurs impôts. Et pendant ce temps, une bande de privilégiés boit le thé et se la coule douce dans un beau palais ? Elle est belle, l’égalité, hein. »

Ces critiques sont anciennes, mais des évènements récents les ont renforcées Leurs altesses royales n’ont plus seulement à combattre des détracteurs extérieurs. Il y aurait des luttes et des rivalités au sein même de leurs rangs. Il ne s’agit pour l’instant que de rumeurs. Mais on chuchote avec toujours plus de frénésie que des querelles fratricides menacent l’unité de la dynastie. En effet, le prince héritier n’a toujours pas d’enfant. Peut-il accéder au trône quand sa succession n’est pas assurée ? Le roi ne préférera-t-il pas confier les rennes du pays à l’un de ses fils cadets ? Les débats sont ouverts, et les paris commencent déjà. La course au trône s’engage. Chacun a ses supporters et partisans. Les alliances se font et se défont.

On dit de la Corée qu’elle est le « pays du matin calme. Quand le jour naît et que le palais dort encore, cela est peut-être vrai. Mais quand la nuit tombe, protégeant de son voile d’obscurité ambitions secrètes et complots qui se préparent dans l’ombre, que reste-t-il encore de cette prétendue sérénité ?


« Cavalier en B5. »

Il aimait les échecs. Dans ce monde fait de lignes perpendiculaires et de cases noires ou blanches, chaque pièce avait sa place bien déterminée. Quand on déplaçait l’une d’entre elles, ce n’était jamais que selon une stricte hiérarchie et des règles inflexibles. Il n’y avait pas de mouvement spontané, gratuit, imprévisible. Il fallait sans cesse avoir un plan préétabli et s’y tenir. Certes, cela ne signifiait pas pour autant que l’on se trouvait toujours à l’abri du danger : une seconde d’inattention, et c’était votre roi qui était menacé ; une autre, et un coup de votre adversaire emportait votre reine. Mais un peu de concentration vous faisait nécessairement repérer une tour derrière laquelle se réfugier, ou bien même quelques pions à sacrifier. Dans ce jeu, tout n’était que pure stratégie et froide raison. Et pendant un temps, il avait eu l’audace de croire qu’il en irait toujours de même.

« Fou en H3. Sauf votre respect, votre altesse, je dois vous avouer qu’il me semble que vous perdez la main. »
« Sauf votre respect, M. le Premier Ministre, je dois vous avouer que dans ces moments-ci, j’en viens presque à regretter le temps où cette remarque vous aurait valu d’avoir la tête tranchée pour crime de lèse-majesté. »

Il s’était lourdement trompé, et les années lui avaient assez appris à ses dépends qu’on devait constamment compter sur un peu de hasard. La roue ne cessait jamais de tourner, et l’on pouvait toujours relancer les dés. Les paris continuaient, même si rien ne garantissait que l’on récupérerait. Lui par exemple ne s’était pas épargné la moindre peine pour, un jour, redonner à sa famille l’éclat qu’elle avait par le passé. Petit, il avait entendu dire comment les Japonais avaient envahi leur beau palais, puis avec quelle terreur ses oncles et tantes épouvantés avaient fui en emportant ce qu’ils pouvaient encore trouver. Son père était mort devant lui, dans la honte et dans l’oubli. Il s’était donc promis de laver l’honneur terni de sa dynastie, d’effacer les tâches dont l’Histoire l’avait accablées. Ses efforts semblaient avoir été finalement récompensés. Après des décennies passées dans l’ombre et la solitude, il revenait, roi de cette nation dont ses ancêtres avaient dû s’exiler. Mais aujourd’hui, son empire menaçait de s’écrouler. Les problèmes s’accumulaient. Son fils aîné demeurait sans descendance ; les frasques de son cadet défrayaient la chronique. Un peu partout dans le pays, des voix s’élevaient et commençaient à protester. Cela signifiait-il que la partie était terminée et qu’il perdait ?

« Tour en F8. »
« Vous êtes certain… ? »
« Je ne me rappelais que vous étiez si bavard. Est-ce votre réélection qui vous a tant délié la langue ? Contentez-vous de vous concentrer. »
« … bien. Echec. »

Jamais. Il n’était pas fait pour abandonner. Une manche seulement ne suffisait point à déterminer un vainqueur. Déjà, on battait les cartes pour les redistribuer. La donne changeait. Il n’y avait pas qu’avec son aîné que l’on pouvait jouer. Celui-ci était encore le premier en lice pour hériter, mais qui disait que ce titre ne pouvait pas être remise sur le tapis ? Il ne s’agissait point de son unique enfant, sa femme lui en avait donné trois autres. Son deuxième fils n’était peut-être pas particulièrement sérieux ; sans doute se préoccupait-il davantage de ses conquêtes amoureuses et de ses soirées arrosées. L’avenir de son pays lui importait peu. Mais son charisme pouvait aisément compenser ce manque de patriotisme. Il était en effet très populaire. On appréciait son humour, sa répartie, sa joie de vivre. Cela était loin d’être le cas pour l’autre de ses fils, son petit dernier. Celui-ci se révélait intelligent, brillant même. Mais l’ambition qui brillait trop vivement dans ses yeux inquiétait, ses manières rigides et austères ennuyaient. Puis finalement, il y avait sa fille, sa charmante et délicieuse princesse. Elle aussi était compétente et ravissante, mais enfin… elle restait malgré tout une femme.

« Votre altesse… ? C’est… C’est à votre tour… »
« Patience, très cher. Patience. Tout vient à point à qui sait attendre. »

Lequel de ses chers et tendres bambins avait sa préférence ? Sur ce point, le mystère planait. Il ne fallait jamais révéler trop tôt son jeu ; mieux valait savoir garder ses atouts. Surtout que ses adversaires étaient là, à l’affût, guettant le moindre de ses faits et gestes pour mieux le critiquer et le piéger. Il les voyait dans tous les couloirs du palais en train d’intriguer, traquant les failles de chaque prétendant à la couronne, faisant parfois mine de s’allier avec l’un d’eux afin de mieux le trahir après. Quand son choix serait finalement annoncé, journalistes, parlementaires, opposants de tous bords seraient sans pitié. Aussi, pour mieux se protéger, il ne pouvait plus que bluffer et espérer.

« Echec et mat. »
« Co-Comment ? »

Un sourire triomphant s’étira sur les lèvres du monarque, tandis que le visage du Premier Ministre se parait d’un air effaré. Le roi avait gagné. Pour cette fois. Cependant, la partie continuait, et peu à peu, les règles du jeu changeaient. Mais son souhait à lui demeurait le même : que le meilleur gagne.

/!\ Pour davantage comprendre l'organisation du forum autour de ce forum, il vous faut vous reporter à la description des groupes. On nous a demandé comment il était possible de s'intégrer à une telle intrigue si l'on ne faisait pas partie de la famille royale ; le topic indiqué vous donnera divers exemples de situations de personnages. nous espérons que cela pourra vous inspirer. Mais si cela ne suffit pas, pensez bien à aller regarder les postes vacants. Vous trouverez peut-être chaussure à votre pied.

© rédigé intégralement par Abby.
toute reproduction sera considérée comme plagiat.
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